Voyant l'un de mes assistants s'approcher avec une serviette, je lui pris des mains, assez brusquement et m'essuyai la nuque avant de lui rendre.
Il approcha soudain sa main vers l'arrière de ma tête, la mine légèrement inquiète mais je repoussai son bras d'un geste rapide, tentant de rester naturel.

- « Inutile, je peux m'en occuper » lui lançais-je en m'éloignant, ma main contre ma nuque.

Finalement, j'allais devoir m'absenter pour pouvoir sécher mes cheveux si je ne voulais pas frissonner à chaque fois que l'eau retombait en goutte le long de ma nuque. Je passais alors derrière le directeur, en profitant pour les espionner et allai m'assoir à table. J'étais l'un des premiers assis mais finalement je ne m'absenterais pas en présence de ce cher « Kei ».
Je remarquai alors le visage d'ahuri de mon assistant tourné vers moi, se demandant surement si je n'avais pas la nuque cassée... J'avais bien envie de blesser quelqu'un, il pourrait s'en occuper au lieu de me regarder comme un imbécile!
Agacer d'être observé de cette façon, je me relevai de mon siège pour aller vers lui et reprendre la serviette en me la mettant sur la tête, frottant mes cheveux en allant m'appuyer contre la fenêtre.

- « Finalement je vais la garder. Allez plutôt vous occupez du soulard qui vomit près du sofa » lui dis-je en désignant l'homme droit devant nous.

J'attendis qu'il parte pour tourner la tête vers Akito, hésitant à lui montrer cette jalousie ou si je devais le provoquer pour qu'il le lâche.
N'ayant pas très envie de montrer mon agacement aux autres -ni à lui d'ailleurs-, j'enlevai la serviette sur ma tête en laissant les mèches de cheveux encore humide collé à ma peau, feintant tout de même un visage excité car toute l'eau se trouvait maintenant sur la serviette. Il avait intérêt a au moins détourner les yeux! Du moins je l’espérais, je commençai à douter sur ce qu'il voulait vraiment..

Mais pour qui il se prenait ?! Agacé, le frappais du point contre le mur et m'y appuyais.

- Moi ? M'occuper des interné ?!

Je me mis à rire. Quelle idée absurde ! j'étais surement l'une des causes principales de leur soucis ! à la fois énervé et amusé, je me penchais vers cet insolant interné et le regardais d'un air méprisant.

- Sache que je suis surement leur pire cauchemar, Je ne vais surement pas aller m'occuper d'eux !

Je me redressais et jetais un nouveau coup d'oeuil vers mon cher Docteur. ... ...... Il.... M-mais.... C'EST QUOI CET AIR EXCITE ?!! Alarmé par son visage, Je me mis à balayer la salle du regard, cherchant le "coupable". C'est alors que je vis ses yeux. Il me regardais avec insistance.

Je me mis à rougir légèrement sans m'en rendre compte. Essayait-il de m'aguicher ? Peu probable, il n'est pas tellement de ce genre, il n'aime pas les hommes et me provoquer comme cela signerais son arrêt de virginité du derrière... Alors essayait-il de me mètre à l'épreuve ?

Doutant de ces intention, je continuais de le lorgner, m'excitant de plus en plus à sa simple vue. Olalalala, ce n'est pas bon ! Qu'allait-il penser en sentant mon Sang se réchauffer de la sorte ?!

Je tentais de parler de nouveau, mais je ne pus dire un mot. Ma tête était vide, seul Fujiwara-sensei l'occupait. Dieu que j'avais envie de lui sauter dessus... Mais il ne me le pardonnerait sans doute pas. Essayant de me reprendre en main, je fini par réussir à trouver quelques mots.

- Si tu te trouve dans cet hôpital, c'est pour corriger quelques défauts mentaux. Je te recommande vivement de ne point rester seul, ou tu risque de ne jamais t'en sortir, ricanais-je.

Je fis volte face, et retournais près du docteur, touchant ses cheveux.

- Ce n'est pas prudent, Sensei, vous pourriez prendre froid, lui dis-je. Mieux vaut vous sécher rapidement, dis-je en souriant.

Sa mine excitée et son si merveilleux corps trempé, les cheveux collé à sa blanche peau et sa chemise devenus légèrement transparente par endroit...

Mais qu’essayait-il de faire ?!

Je regardai autour de moi et je vis Mr Fujiwara se prendre un gros ta de neige sur la tête, un homme lui apporta une serviette qu’il lui arracha presque des mains et lui s’essuya avec puis l’homme partit aidé un homme qui vomissait trippe et boyau ce qui n’était vraiment pas beau a voir il avait du beaucoup manger et bu vu tout ce qu’il y avait par terre.Ohh on dirai qu’il a un nouveau, le directeur et en train de lui parler, je pense qu’il aime bien le lait a moins qu’il n'y est que sa a boire ou peut être qu’il est en manque de calcium il faudra que je me renseigne XD bon je vais m’assoir.

Je ne sais combien de temps j'ai contemplé cette neige au dehors et ces arbres dansant au gré du vent mais j'en suis sur je me suis assoupi. Enfin ce n'est pas que je pense que ce soit grave mais je n'aime pas m'endormir lorsque des gens sont dans la même pièce que moi, une méfiance sans faille vestige de mon passé bien heureusement inconnu pour toutes ces personnes étrange. Après tout je suis dans un hôpital psychiatrique ici il ne peut y avoir que des personnes étranges. Et d'après ce que je vois je n'ai pas du manquer grand chose, encore des évènements futiles. Un idiot en train de vider tout son être au pied du malheureux sofa, le directeur se dépêchant de rejoindre un certain docteur qui s'est retrouver trempé de je ne sais qu'elle façon, un des deux amoureux de tout à l'heure en train de discuter avec un homme que je n'ai encore jamais croisé, Mizuiro un jeune garçon que je ne connait pas encore très bien observant ce qui se passe d'un air gaie et le nouvel arrivant qui était toujours seul dans son coin. Je n'ai donc rien manqué, vivement que cette fête se termine, je m'ennuie à mourir, je me demande même ce que je fait là ah oui ! ,,,c'est vrai ...je me suis dis que ce serait une bonne occasion d'observer le comportement des gens. J'arrive à anticiper des actions ou des mots des personnes que je rencontre mais je ne comprend jamais, peut être est ce le propre des personnes trop habitué à la solitude de ne pas pouvoir comprendre ceux qui nous entourent. Peut être devrais je essayer de participer à cette mascarade, car s'en est une je me demande vraiment comment pourrait-on être heureux dans un endroit pareil même s'il est maquillé et déguisé de façon à faire oublier quelques instants que c'est une vraie prison. Au bout de ces réflexions je décida donc de me lever et de me diriger vers le buffet pour prendre un verre et l'emplir du vin aux magnifiques reflets rouges. Je pris le verre et y fit tournoyer le liquide doucement pour mieux observer les magnifiques reflets qui disparaitront dans ma bouche. Je but une première gorgée de ce breuvage infecte tout en observant à nouveau la salle. Mes yeux finirent par se posés sur le seul que je connait un temps soit peu ...Mizuiro. Je me dirigeais don vers ce garçon aux airs joyeux, peut être qu'en lui parlant je comprendrait mieux pourquoi cette fête peut réjouir autant les gens. J'arrivais près de lui mon verre toujours à la main.

" Hum...euh...Bonsoir... tu te souviens de moi? Comment va tu ? "

Après avoir dit ces mots je dissimulait ma maladresse dans les quelques gorgées que je pris du liquide rougeoyant.

je rêvassai et penser à mes noëls précédant celui-ci était tellement différent des autres j’étais pressé que la soirée commence vraiment que la magie de noël apparaisse, qu’il mette de la joie et de la bonne humeur.
J’entendis des pas en ma direction je tournai la tête vis Hide venir.
" Hum...euh... Bonsoir... tu te souviens de moi? Comment vas-tu ? "

" Bien sur que je me souviens de toi, je vais très bien et toi Hide ? "

La soirée était calme malgré les quelques personnes saoules.

" Le directeur a vraiment fait du bon travail, je trouve que la salle est très bien décoré tu ne trouves pas ? "

Pendant que je buvais quelques gorgées de l'immonde liquide. Mizuiro me répondit.


Je le regardais en terminant ces quelques gorgées de vin.


Je déglutit et à cette question je jaugea une fois de plus la salle, c'est vrai qu'elle est assez bien décoré mais on voit toujours transparaitre les attributs d'un hôpital psychiatrique. Après tout un endroit comme celui ci n'est pas fait pour être joyeux mais austère et monotone le plus souvent à l'image du malheur qui habite ces lieux. Et cette démesure dont le sapin est le témoin ...tout cela est étrange et cela l'est encore plus pour ceux qui ne connaissent pas la signification d'un tel évènement ou même seulement la signification d'une fête. Je déteste ces décorations scintillantes mais après tout...
Je le regardais, il à l'air d'aimer ce genre d'ambiance. Ce genre de chose doit surement être une sorte de réconfort pour ceux qui en ont de bon souvenirs ….

« Hmm....peut être bien enfin je n'ai pas l'habitude de ce genre de chose, et je n'aime pas trop ce qui est « heureux » donc ce n'est pas vraiment un décor qui me plaît. Mais d'un point de vue objectif j'imagine que c'est plutôt pas mal. »
Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il disait sur le fait qu’il n’aimait pas ce qui était « heureux » je trouvais cela vraiment irréalisable, tout le monde aime être heureux en tout cas je préfère être heureux que d’avoir l’estomac noué, des haut le cœur et les larmes me montais aux yeux, Hide parla ce qui m’y fin a ma réflexion.

« Puis il y a plein de neige sa me rends tout fou j’adorais les vacances a la neige avec ma famille même si les devoirs de vacance je pouvais m’en passer on a que deux semaines de vacances et ils nous mettent trois tonnes de devoirs arfff j’en ai mal a la tête rien que d’y penser puis l’horreur a chaque fois une ou deux semaine avec les vacances je me relâcher comme je me fessais punir par contre sa je préfère l’oublier, rolala une fois lancé je ne peux plus m’arrêter désolé de t’embêter avec mes histoires j’ai l’impression d’être une grand mère chez le coiffeur a racontait son enfance berkkk « dis je en rougissant

Il avait l'air plonger dans ses pensés jusqu'a ce que je lui parle. Puis il me répondit, un grand sourire étirant ses jolies lèvres.
Et il continua de parler un air un peu rêveur sur le visage tout à fait charmant.

« Puis il y a plein de neige sa me rends tout fou j’adorais les vacances a la neige avec ma famille même si les devoirs de vacance je pouvais m’en passer on a que deux semaines de vacances et ils nous mettent trois tonnes de devoirs arfff j’en ai mal a la tête rien que d’y penser puis l’horreur a chaque fois une ou deux semaine avec les vacances je me relâcher comme je me fessais punir par contre sa je préfère l’oublier, rolala une fois lancé je ne peux plus m’arrêter désolé de t’embêter avec mes histoires j’ai l’impression d’être une grand mère chez le coiffeur a racontait son enfance berkkk »

Je le vit rougir comme un petit enfant, ce garçon est vraiment mon opposé il est mignon, gentil, social et chaleureux.

C'est bien ce que je pensait, il a de bons souvenirs liés à cette fête encore quelque chose qui l'oppose à moi qui n'est que de mauvais souvenir de cette période de l'année.

De loin, je jetais un coup d'œil aux arbres qui dansaient toujours grâce aux assauts du vent déversant la poudre blanche qui s'amoncelaient sur leurs branches.

"C'est vrai que la neige est vraiment quelque chose de magique, c'est tellement beau la neige qui tombe ...désolée je me perds un peu dans mes réflexions bizarres."

« Non tu as raison la neige est magnifique sa brille on dirait des diamants, et toi comment était tes noël ? »

Je voulais savoir, savoir pourquoi tant de gens mépriser cette fête et s’il en faisait partit pourquoi détester noël ? Désastre ? Ennuyeux ? Compagnie non désirer ?

A l'entente de cette question je ne put m'empêcher de me mordre la lèvre et sans m'en rendre compte une petite goutte de sang était même venu perler au bord de mes lèvres. J'hésitais ...devrait je lui dire la vérité, devrait je lui dire une sorte de vérité dissimulé ou devrait je lui mentir. Je n'aime pas mentir aux personnes avec un air tellement honnête comme lui et aussi cette innocence dans son visage dresse une barrière devant le mensonge mais je ne peut pas lui dire la vérité premièrement parce que je n'est pas envie que d'autres personnes soit au courant et deuxièmement parce que j'ai peur de la réaction qu'il pourrait avoir. Je ne pense pas qu'il pourrait comprendre ce que j'ai vécu et puis il se trouverait plus gêné qu'autre chose de savoir toute la vérité. Je vais donc opter pour lui donner une vérité plutôt vague.

"Hmmm...et bien je n'ai jamais vraiment vécu cette fête et mes souvenirs qui y sont liés ne sont pas très heureux, je ne vais pas t'embêter avec mes souvenirs triste !"

Après avoir achevé ces quelques mots, je laissait un doux et léger sourire s'installait pour quelques temps sur mon visage.

Hide a l’air gêné je n’aurais peut être pas du poser cette question mais encore une fois ma curiosité a prit le dessus.

"Hmmm...et bien je n'ai jamais vraiment vécu cette fête et mes souvenirs qui y sont liés ne sont pas très heureux, je ne vais pas t'embêter avec mes souvenirs triste !" dit il avec un sourire discret mais très charmant

« Alors faisons en sorte pour que ce noël soit merveilleux pour qu’il efface tout les mauvais souvenirs » dis-je avec un air joyeux et déterminé
Hide est une personne très gentille, c’est l’une des seules personnes que je connaisse et il vraiment sympathique alors je pense qu’il est normal que je lui rende le bonheur qui me donne en restant avec moi et en me parlant et si nous voulons être amis il faut forcement apprendre à se connaitre et amuser l’autre et j’ai envi de lui faire comprendre ce qui me plait tant dans noël.



(dsl d'avoir mis quelque jours a repondre mais j'avais pas d'inspiration et la flemme )

(Flemme quand tu nous tien... Et manque d'inspi surtout .___.)

Je détournai lentement le regard en le voyant si « amusé » et me mis a serrer la serviette dans mon poing.
Mais même en ne les regardant pas, je ne pouvais pas m’empêcher de tendre l'oreille pour écouter leur conversation, pour une fois je regrettais d'avoir tout mes sens sur-développés.
Je senti soudain l'odeur de son sang devenant légèrement plus forte et en déduis qu'il était en train de s'exciter... Je tournai de nouveau la tête et croisai son regard, sans changer d'expression pour autant. Ah que j'aurai aimer lire dans les pensées, d'après ce que j'avais lu, les vampires possèderaient ce pouvoir après plusieurs siècles mais je n'y croyais plus. J'avais dépassé quatre siècles entiers et mise à part le contrôle du feu et les sens sur-développés, je n'avais de pouvoirs psychiques... Enfin bref, c'était peut être mieux comme ça, je préférais me dire que tout le monde m'aimait...

Je le vis enfin se rapprocher de moi avec un léger sourire, avant de sentir sa main gelée passer dans mes cheveux humides.

-  « Ce n'est pas prudent, Sensei, vous pourriez prendre froid. Mieux vaut vous sécher rapidement »

Ah! C'est maintenant qu'il vient cet imbécile?! Quelle merveilleuse envie de vengeance ressentis-je en le regardant. Je remis la serviette sur ma tête et m'essuyai vivement les cheveux, le fixant cette fois d'un regard un peu sinistre.

-  « Depuis quand vous vous occupez de la santé des autres, pauvre fou? » finis-je par lui dire. « Si vous voulez bien m'excusez, on dirait que le repas est prêt... Je devrais remercier Tsuchiya-san, il parait qu'il a bosser toute la nuit, enfin quelqu'un qui travaille... »

Je retirai la serviette et la posai ensuite sur son épaule d'un geste narquois en me dirigeant vers le cuistot, ça lui apprendra à perdre autant de temps pour si peu!

C’était tout ? il voulait juste me rabaisser et me donner sa serviette ? Je n’en crus pas mes oreilles. Il paraissait énervé et vexé. Je n’avais pourtant rien dit de bien méchant… La cause de sa mauvaise humeur serait-elle la même que celle de son excitation ? Avait-il été dérangé pendant qu’il se touchait devant un porno ? Je n’avais pourtant pas sentis son sang s’éloigner… Alors qu’elle était la cause de cet air d’uke soumis en rut ?! Qu’avait-il fait ? que voulait-il faire ?! Je le rattrapais par le poignet avant qu’il ne s’éloigne trop de moi.

- Tsuchiya-san doit être occupé en ce moment, dis-je comme mauvaise excuse.

Je le regardais de la tête au pied, et ne trouvais rien de suspect à son apparence globale mis à pars le fait qu’il soit trempé.

- Vous avez joué avec des bombes à eau ? me moquais-je, quelque peu crispé.

Ma plaisanterie ne le fis pas rire, et mon sourire retomba tout aussi tôt. Raaaaah, mais qu’est ce qui l’avait tant excité ?! Qui ?! Pourquoi ?! Comment ?!!! Je n’en pouvais plus de toutes ces questions. Et ce regard insistant… Il avait voulu m’attirer, j’en étais certain. Mais à présent, il souhaitait partir retrouver Tsuchiya-san… Voulait-il me faire crever de jalousie ou quoi ?!

- Tu comptes te trimballer encore trempé ? Tes vêtements moulent beaucoup tes formes… dis-je doucement.

Je ne voulais partager cette vue avec personne. Je n’avais aucune idée de se qu’il comptait faire, mais une chose était sure, je ne le laisserais pas se montrer au monde dans cet état, ni dans cet accoutrement si moulant.

Ma Possessivité maladive reprenant le dessus, je ne pus m’empêcher de cacher mon beau docteur des yeux de quiconque détournerait le regard vers nous en me plaçant en barrière entre les voyeur et lui.

Je ne partage pas.

Cette phrase me toucha au plus profond de mon cœur, cela faisait si longtemps que quelqu'un n'avait eu ce genre d'attention pour moi. La dernière fois qu'une personne m'a accordé son attention cela c'est fini de la pire des façon, je n'ai pas l'envie que cela se reproduise, je suis déjà assez rongé par la culpabilité et les regrets. Mais je ne peut rester éternellement isolé du moins jusqu'à ce que j'obtienne ce que je souhaite. Je me demande les raisons qui le poussent à être si aimable et gentil avec moi, je n'ai pourtant rien fait pour lui. Je lui ai seulement parlé et qui puis est nous ne nous connaissons que depuis peu.

Effacer mes mauvais souvenirs, je me demande bien par quelles prouesses . Ils sont si nombreux, si puissants, si malheureux et si éternels. Comment pourrait-on effacer des choses aussi horrible ?

Je ne sais pas trop quoi répondre à ça ….Cela me fait repenser a un bien loin souvenir, le seul qui fut heureux. Au fil de ses pensées se dessinait un sourire tendre sur mes lèvres pâles. Toujours dans mes pensées je décidait de parler sans trop réfléchir pour une fois.

Après tout je n'ai rien a perdre, pas grand chose à gagner non plus mais après tout.
Je décida donc de le laisser me montrer ce qu'il pouvait y avoir de joyeux dans cette fête que je ne connais que de loin.

« Hmm....pourquoi pas ? » souffla-t’il

« Je te fais confiance Mizuiro,,, »
Il me fait confiance. Je lui souris, je suis vraiment heureux que Hide ai confiance en moi.
Pour guérir les maux il y a les mots, le geste et les habitudes à changer pour trouver une vie qui nous plaise. Je ne crois pas ces gens qui disent que le bonheur n’est pas fait pour eux tout le monde à le droit au bonheur.

« Qu’est que tu déteste le plus dans noël que l’on peut transformer en bon souvenir ? «
J’espère arriver à faire passer une bonne soirée à Hide je veux vraiment arriver à effacer c’est mauvais souvenir. Faire la bonne fée des contes tout arrangé d’un coup de baguette.

« Hide ? Tu crois au conte de fée ? Demandai-je
« Moi j’y crois, peut être pas aux ogres et aux haricots magiques mais je crois au ‘’ ils vécurent heureux’’ c’est mon but la seul chose que je veux vraiment atteindre c’est celui là, c’est surement très bizarre « je souris

Je me mis à réfléchir activement à l'entente de cette question car enfaite je n'ai pas de souvenirs de noël. Ce n'était que ma vie normal qui continuait. Une vie d'horreur surtout pour le jeune enfant que j'étais, ce manège avait commencé dès ma naissance et ne s'était arrêté que lorsque j'y est mis moi même un terme. Et à vrai dire je ne sais pas vraiment ce que cette fête est et signifie, lorsque j'étais à l'école, les autres s'impatientaient toujours à l'arrivé de noël et moi je me renfermaient. Lorsqu'ils avaient tous été heureux enfant moi je subissais des opérations douloureuses, des conditions de traitement désastreuses et l'inhumanité de ces personnes qui me gardaient. Je fus sorti de mes pensées par la douce et rassurante voix de Mizuiro.

Il me sourit et le lui rendit un fin sourire comme les seuls que je réussis à offrir, de fins sourire qui ont du mal a passé mes lèvres cicatrice de mon passé et de mes regrets. Si je crois au conte de fée, je ne pense pas que quand on a subit la cruauté des autres au point où je l'ai subit. On a plus le droit de croire au conte de fée, dès le moment où l'on a plus d'espoir on ne peut plus y croire.
dis je regardant le sol.

"Je ne trouve pas ça bizarre après tout, tous le monde est à la recherche du bonheur. C'est humain de vouloir être heureux. Je pense que je trouverais plus bizarre que tu veuilles être malheureux. Et en faite ... tu va me prendre pour un extraterrestre mais je ne connais pas cette fête je fais essayer de t'expliquer assez rapidement et en simplifiant parce que je n'aime pas trop parler de cette période de ma vie mais je n'ai jamais connu ma famille à part mon père. Tous les autres étaient morts et mon père lui ne s'occupait pas de moi enfin pas de la façon dont le devrait un père, je me suis retrouvé enfermé et j'ai subis beaucoup de mauvais traitement etcétéra. Mon père est mort à mes 4 ans et ensuite j'ai vécus seul, et lorsque j'allais à l'école je pouvais voir tous les autres se réjouir de cette fête que je ne connaissais pas, je ne l'ai jamais fêté et donc ce jour a toujours été un jour normal pour moi enfin non. Ce jour a surtout été le jour où tous étaient heureux et ensemble pendant que moi j'étais seul et triste. J'ai déjà passé cette fête quelque fois en compagnie d'une autre personnes mais c'étais toujours un jour normal. Et je pense que du moment qu'on a vécu des choses comme je les ai vécu on ne peut plus croire au contes de fée."

J’écoutai Hide, sans l’interrompre, au fur et à mesure de son récit mon sourire se fana. Sa vie avait été triste, vivre seul avec un père qui vous maltraite, se débrouiller à quatre ans, voir tout ses camarades heureux alors que lui ne croyait déjà plus au bonheur. Sa dernière phrase fut surement celle qui me marqua le plus, mes larmes coulaient toute seules sur mes joues et refusées de s’arrêter .J’hoquetai
"Je suis vraiment un idiot, j-je te dis que je veux rendre ce jour merveilleux et je pleure mais ton his-sitoire ma touché, je trouve q-ue tu as eu bea-acoup de courage de vivre seul et c’est si si triste que tu ne puisses plus croire au conte de fée, désolé" je renifla et essaya d’essuyer mes larmes mais c’était peine perdu

Doucement je vis des larmes se mettre a couler sur les joues pâles de Mizuiro, lorsque je vit les larmes couler de plus en plus. Je sentis un pincement au cœur, je ne supporte pas que des gens pleure par ma faute. Cela peut paraître idiot venant d'une de ses bêtes qui tuent de sang froid pour se nourrir. Mais mon cœur bien que de marbre n'as jamais pu rester insensible aux larmes.
Je le regardais ne sachant que faire, je l'écoutais parler en hoquetant légèrement.
Je l'écoutais mais ne pouvais le laisser dire sans le rassurer. Et un instinct que j'avais oublié depuis qu'il n'était plus là refit surface, ces instincts que l'on ressent lorsque l'on est avec ami. Suivant cet instinct oublier depuis longtemps, je le pris dans mes bras. Je ne le connais pas de puis très longtemps mais je ne pouvais pas le laisser pleurer sans essayer de le réconforter.

Je mettais quelque peu éloigné et le regardais dans les yeux.

Après avoir dit cela, je le recollais contre moi et lui caressais doucement le dos pour calmer ses larmes. Je veux que les larmes arrête de couler de ses beaux yeux océans, ces yeux ne sont pas fait pour pleurer mais pour être heureux et je ne veux pas que cette magnifique joie qui l'habite tant se fane par ma faute même ne serait ce qu'un court instant. Je ne veux plus faire souffrir les autres, je ne mérite pas que quelqu'un d'autre pleure par ma faute. C'est une fois que l'on a vraiment vu le désespoir et la tristesse j'ai ceux que l'on aime que l'on réalise que personne ne mérite la tristesse même ceux que l'on n'apprécie pas. La tristesse, la preuve même pour moi que Dieu n'existe pas car si il existais pourquoi imposerait-il tant de souffrance a ceux qu'il a créer, et pourquoi aurait-il laisser la vie a des êtres qui sont les ultimes prédateurs qui peuvent faire face à n'importe quelle créature. Si Dieu existe on peut considérer qu'il ne fait qu'un avec le mal pour laisser toute cette souffrance sur Terre.

Evidemment, il fallait s'en douter! Monsieur recommence à être jaloux alors que ça fait trois plombes que je suis trempé, j'aurais pu faire le tour du monde six fois avec cette "tenue" en rampant ! Ah mais il est trop tard pour réagir mon colonel, votre cher docteur déteste être ignorer... Dieu ce que j'avais envie de lui faire mal, pauvre enfant, tomber amoureux de quelqu'un comme moi, qui n'a aucune pitier et qui ne pense qu'à sa propre personne, qui s'idolatre en se complimentant chaque seconde qui passe ! Et le pire c'est qu'il ne se doutait pas à quel point il se soumettait, dans quel pétrin il s'était embarquer... Je craignais toujours qu'il finisse par m'interner mais j'avais compris que ses sentiments étaient bien plus fort que les miens, je le contrôlais et je pouvais même contrôler cet hôpital, sans que personne ne s'en doute.

- "Oh mais ne vous en faite pas boss, Tsuchiya-san stoppe souvent ses activitées pour moi, après tout je suis quelqu'un important ici... j'attire facilement l'attention et l'interêt" dis-je en insistant bien à la fin de ma phrase.

Il est tellement naif, c'est désesperant, monsieur joue au dur et au sadique juste parce qu'il a fait l'armée et qu'il a sa force de vampire mais son pauvre cerveau s'est completement stoppé depuis la seconde où j'ai poser les pieds ici, sur le lieu de son travail, là où il a décider de finir ses jours, là où il a bêtement gâcher ce qui lui restait d'adolescence! Ah pauvre idiot, il avait tout pour réussir et il vient pourrir sa vie ici! Comptait-il sur moi pour enjoliver sa pauvre vie ici?
C'est la pire fête qui existe et lui venait de gâcher encore plus ma fausse joie, je pensais que ça allait être amusant d'être entourés de malade mentaux un jour de Noël mais monsieur n'a rien trouvé de mieux à faire que de m'ignorer avant de revenir vers moi, mort de jalousie parce que je voulais remercier le cuisinier et une nouvelle fois, il me retient "prisonnier". En quoi c'est amusant d'être d'abord ignorer et puis retenu prisonnier sans même pouvoir se dégourdir les jambes et respirer de l'air non-polluer par un crétin qui vous aimes et qui croit que vous êtes marier?! Combien de crises devrais-je lui faire?
Voilà que je m'ennerve tout seul! Toutes ses pensées inutiles, j'aurai pu passer ce temps devant le mirroir et chercher vainement un défaut à ce fin visage parfait que j'avais!

Je repoussai plutôt violemment l'imbécile qui gerait cet hopitâl qui voulais aussi gerer ma vie et m'en allai vers la sortie, sans rien ajouter de plus au risque de passer pour un fou furieux car malgré mon envie de lui arracher les boyaux, je savais rester calme, j'arrivais à contrôler mes gestes et ma voix, mais je crains que ça allais être compliqué cette nuit, je haissai Noël et je voulais la passer dans mon lit et SEUL. S'il prenait le risque de me rejoindre, il peut dire adieu au bonheur qu'il croit vivre...

Je me sentis mal ; perdu. Je ressentis sa colère noire, sans la comprendre. Je pris de plein fouet ses paroles et sa réticence à passer ce noël avec moi, à la figure. Je n’osais ajouter mot ; je ne savais pas vraiment se qui avait déclenché pareille colère chez lui. Mais en conclus que c’était sûrement moi. Aussi, le regardais-je s’éloigné, l’air impassible. Vision d’horreur qui ne me fit cependant pas frémir. Je décidais de feindre l’indifférence jusqu’à se que je comprenne.

Interpellé par quelques de mes employé, je détournais enfin les yeux de sa silhouette et me replongeais dans mon travail, allant ça et là pour finaliser les mesures de sécurités des gardes. De plus en plus de monde arrivait ; il fallait que tout soit parfait. Tendis que j’organisais les postes de certains soldats, j’essayais de comprendre mon erreur. Puis je baissais les bras.

J’étais conscient que j’étais fou de lui. Complètement raide dingue du moindre détail. Mais c’était justement se qui m’effrayais. J’avais peur de trop m’engager. Etre si sentimental ne me ressemblait pas, je devenais autre et perdais mes moyens. Je devais me ressaisir au plus vite. Aussi décidais-je d’oublier cette histoire le temps de quelques heures. Par miracle, j’y parvint en me plongeant dans le boulot, ainsi que dans quelques verres d’alcool et bon met préparé à cet occasion. La fête avait enfin démarrée. Certains couplent batifolaient dans quelques recoins, sans s’apercevoir qu’ils étaient parfaitement visible. D’autres étaient sûrement en quêtes d’un partenaire pour cette fête. Les plus jeune, eux, s’amusaient entre eux en attendant l’arrivé du « père noël » à minuit sonnante.

C’était la première fois que je voyais noël si agité, si plein de vie. Je fus surpris de l’entrain de beaucoup de ces personnes face à cette coutume.

Et mon esprit se vida peu à peu en fixant le sapin orné de milles et unes guirlandes.

Il enfouis sa tête dans mon t-shirt que je sentis se mouiller sous les flots de larmes qui se déversaient de ces yeux océans semblant ne jamais vouloir se tarirent. Je restais là silencieux, le tenant dans mes bras le temps que ces perles coulant de ces deux joyaux s'apaisent.Il resta un moment ainsi dans mes bras . Puis il se détacha de moi avec la douceur de l'innocence qu'il véhicule . Il me remercia puis m'accorda un magnifique sourire avant d'attraper ma main et de me mener auprès d'un banc . Il m'y fit asseoir puis s'assit à mes côtés.

-Toi aussi tu es une personne très gentille Hide

Moi une personne gentille , moi qui est assassiné des tas d'innocents , moi qui est tué celui que j'aime , moi qui ai fait souffrir mes amants ! Je ne peut pas être gentil, ceux qui sont gentils ont connut le bonheur pas moi enfin presque je l'ai connu très peu de temps si peu de temps que l'on ne peut appeler ça bonheur ce n'était que son prélude mais malheureusement c'est là qu'il s'est achevé. Je ne suis pas quelqu'un de gentil j'ai toujours agit par intérêt et aujourd'hui je n'ai plus vraiment de but en faite je n'ai eu de but que lorsque j'ai voulu sortir de l'enfer . Comme quoi le plus grand des malheurs est parfois motivant. Je peut peut être avoir l'air gentil sur le coup mais je ne le suis pas , même maintenant je l'ai consolé mais cela avait un but égoïste simplement que je ne pouvait supporter de le voir pleurer .Même ce qui peut paraître noble est intéressé chez moi ...

-Je ne suis pas quelqu'un de gentil , je suis quelqu'un qui fait du mal a ceux qui l'entourent ! Je suis comme une tornade , je suis un ouragan ! Je suis ce qui est séduisant et attirant mais je ne suis qu'un objet de destruction, un objet de chaos , je ne fait que détruire ce qui m'entoure !

Tout en parlant je levais la tête comme pour échapper à mes propres pensées si fataliste, noires et sombres et pourtant tellement vrai.On ne peut renier ce que l'on est et je suis un monstre , je suis l'invention de cette idiot qui m'a conçu et modifié comme s'il m'avait raté la première fois. Je ne suis qu'une création comme Frankenstein est la création du Dr. Frankenstein . Je suis Hide Akinaga création du Dr. Akinaga !

-Je ne suis pas quelqu'un de gentil , je suis quelqu'un qui fait du mal a ceux qui l'entourent ! Je suis comme une tornade , je suis un ouragan ! Je suis ce qui est séduisant et attirant mais je ne suis qu'un objet de destruction, un objet de chaos , je ne fait que détruire ce qui m'entoure !

- ah dis-je très intelligemment

Pour moi Hide était quelqu’un de gentil, je ne comprenais pas pourquoi il serait quelque chose de destructeur, je ne le connais pas depuis longtemps mais il m’a l’air d’être quelqu’un de tellement sympas. Apres il a peut être fait des choses mals mais tout le monde à le droit a une deuxième chance non ? Je laisse une chance à Hide car je ne vois que des bons cotés. Même si il à fait des bêtises il mérite d’être heureux comme tout le monde.

-Hide à fait des bêtises ? Pas ce n’est pas grave car je ne les connait pas et les gens de l’iroke non plut enfin peut être le directeur mais il ne dira rien

Je souri et me pencha a son oreille pour lui dire un secret.

-on ne sait rien de toi, alors tu es en blanc ici tu peux recommencer une vie mais il faut faire attention a tes actions. Hide n’a pas fait de méchanceté a Mizuiro alors il est gentil et mizui va l’aider a s’amuser à l’iroke

hide souri après ce que je lui avait dit , je lui fit un énorme sourire en retour. J’étais heureux d’avoir réussi à faire sourire hide, j’étais en bonne voix pour le rendre heureux.

- Merci , vraiment merci Mizuiro !
-de rien , tu n’as pas besoin de me remercier pour ça

Il fit une révérence et me prit dans ses bras depuis le debt de cette soirée hide m’avait beaucoup séré contre lui ça m’avait manqué les calins.

-Tu es trop gentil ...

ça m'a fait plaisir qu'il me dise ça, de savoir qu'on me trouvait gentil me donnait envi de sourire encore plus.
il passa sa main sur mon front et me dis :

-Faut faire attention quand on est trop gentil, tu feras attention d'accord ?
Je ne comprenais pas pourquoi il disait ça mais je promis que je ferais attention s’il me demandait ça c’était surement pour une bonne raison.