La journée fut bien longue, après ce fameux évènement avec le jeune garçon aux cheveux rouges que j'avais forcé plus tôt. Tout me paraissait fade et monotone, d'un gris triste et décourageant... J'avais assisté aux cours sans vraiment être là, en séchant un sur deux pour fumer ou boire, histoire de me détendre. Néanmoins, je ne parvint pas à me distraire en aucune façon.

Je refusais systématiquement tout contactes avec les autres. Je restais froid et distant, énigmatique beauté froide et mystérieuse....Ah ! me voila devenu narcissique ! Mon dieu, mon seul amusement serait-il de rire de moi-même jusqu'à la fin de mes jours ?

Associable en tout point, je partis m’asseoir dans un coin reclus de la cafétéria lors du dîné. Je constatais l'Absence d'Hikaru. Oh, après tout se qu'il avait vomis, je me doutais qu'il ne serait pas en état de manger quoi que ce soit... Le pauvre garçon avait vraiment craint l'acte que je lui avais forcé à accomplir ! ça lui apprendra à m'espionner...

La fin du repas arriva bien vite, et je partis dans le dortoir pour me doucher. Il n'y avait que trois élève : Deux garçon que je ne connaissait pas et le troisième qui s’avérait être celui que j'avais pris plus tôt. Il paressait perdu et toujours légèrement dans les vapes. Je n'y portais pas beaucoup d'attention, et utilisais, comme à mon habitude, un gel douche à la grenade et au melon, subtil mariage fruité et si agréable à sentir, cette odeur agissait sur moi comme un calmant, une tisane apaisante. Massant tout mon corps endoloris avec cette onctueuse mousse rosée, je prenais un soin particulier à nettoyer mon entre-jambe. J'avais beau être un monstre violeur, je prenais soin de retirer le potentiel gout que pouvait laisser le postérieur de mes victimes avant de pénétrer la bouche ou le derrière d'autres infortunés. Ce qui s'était passé dans la salle de science fût une des rares exception à cette règle que je m'imposais. J'aimais tellement voir le trouble et l'angoisse dans le regard de mes victimes qui ne voulaient pas se plier à mes exigences, mais dont leur corps aimaient les sensations ou les goûts que je lui offrais. Oh, tortionnaire que j'étais... Je ne pus m’empêcher de rire de ma cruauté.

Je sortis de la salle de douche, une serviette autour de la taille, dégoulinant d'eau chaude, partant en direction de ma chambre sous les regard ébahis de certains pensionnaires. Me séchant à la vas-vite, j'enfilais quelques luxueux vêtements propres et ouvris ma porte, tout mes sens de vampires en alerte afin d'éviter tout gardien. Je me faufilais entre les chambres, me déplaçant tel un fauve dans les couloirs et arrivais enfin devant la chambre d'où s'émanait une douce et appétissante odeur... celle du délicieux sang que j'avais pus goûter plus tôt. Mais alors que je tentais d'entrer, je remarquais que la porte était fermé. fermé à clef. Ah mais je rêve ! Ne lui avais-je pas dit de ne pas fermer sa porte ?!! Mais je dois avouer que cela était plutôt drôle. Alors il avait peur de moi à ce point ? Mh, quelle petite nature !

J'entrais dans une chambre qui paressais vide et passais par la fenêtre, m'accrochant aux bordures et à la vigne-vierge qui arpentait ces murs, me hissant jusqu'à la fenêtre que je convoitais. Par bonheur, la fenêtre était entre-ouverte, surement à cause des précédentes nausées de ce beau jeune-homme. Je poussais les vitres sans un bruit, et me glissais dans la chambre à pas de velours.

Il était allongé sur son lit, à plat ventre et blottis contre le coussin. Prenant garde à ne pas l'alerter, je m'approchais lentement de lui. Je le vis alors commencer à se retourner, sans doute avait-il entendus le froissement du tissus sous moi. Il n'eu cependant pas le temps de faire quoi que ce soit : Au même moment où il pivotait sur le dos, je me mis au dessus de lui, l'entravant de tout mouvements, la lumière de la lune m'éclairant à contre jours et mes yeux, luisant dans la nuit, éclairaient légèrement mes cils sur lesquels quelques cheveux encore humide s'égouttaient avant que les goûtes chaude ne tombent de mon visage, éclairé d'un rouge vif durant quelques instants.

- Alors comme ça, Tu m'as désobéis...

Cela faisait environs une heure que j'avais été convoqué chez le directeur. Il m'avait bien fait comprendre que c'était « intolérable » de rater la première journée de cours, surtout venant d'un soit disant élève modèle.
Cet espèce de lutin obèse avait osé me dire que je serais la honte de ma famille et que j'avais intérêt à travailler correctement si je ne voulais pas ruiner leurs images. Ils étaient tous diplômés, la plus grande partie en médecine et vu comment il me rabaissait, j'avais vraiment l'impression d'être en trop.
Peu importe mes résultats scolaire admirables ou ma politesse envers mes professeurs et les camarades de classes, pour lui, c'était presque un drame de sécher les cours mais j'étais quasiment sûr qu'il me détestait. J'avais croisé plusieurs élèves dans les couloirs alors que c'était pendant les heures de cours, de plus, je suis le seul a qui il a mit une sanction, du moins c'est ce que j'ai cru comprendre.
J'étais chargé de nettoyer les douches juste après que tout les lycéens se soient lavé et seulement ensuite, je pourrais me doucher mais bien évidemment, je devais immédiatement aller me coucher après vu que c'était le couvre feu, cela ne me laisserait pas le temps de beaucoup étudier, sauf si je raccourcissais mes nuits de sommeil.

Voyant l'heure qui défilait sur le réveil posé sur la table de chevet à mes côtés, je me recroquevillai sur mon lit avant de fermer les yeux.
Il restait encore un peu de temps avant que je ne doive aller nettoyer... Et le pire c'est que j'étais mort de faim, je n'avais toujours pas manger depuis ce matin... Oh bien sûr j'aurai pu aller à la cafeteria toute à l'heure mais j'avais une boule au ventre rien qu'en sachant qu'il serait là.
Et dire que par sa faute, j'étais de corvée... Quoi que, je pourrais l'éviter comme ça... Au moins pendant un moment.
Je rouvris les yeux au bout de quelques minutes, entendant un bruit proche avant de me retourner sur le dos. Mais a peine me suis-je mis sur le côté, que je sentis mes draps se froisser et que je vis quelqu'un se placer au dessus de moi en m’empêchant toute fuite à cause de ses longs bras musclés qui se contractaient.

Je n'avais même pas la force de le repousser en voyant que c'était la personne qui m'avait forcé ce matin, ni le courage de lui parler. J'avais juste une crainte, celle qu'il recommence, qu'il veuille aller plus loin et qu'il ose me toucher. Je détournai le regard, commençant à trembler, perdu dans mes pensées jusqu'à ce qu'une goutte d'eau froide tombe sur mon nez et qu'il rompe le silence,

- « Alors comme ça, Tu m'as désobéis.. ».

Surpris et surtout apeuré, je tournai le visage en voulant évité de montrer ma faiblesse et murmurai d'une voix presque inaudible.

- « N-non... je savais que tu viendrai, si je l'ai fermer... c-c'est... j'avais peur que quelqu'un ne rentre... quelqu'un d'autre que toi... »

Redoutant sa réaction, je déglutis en essuyant les gouttelettes qui continuaient de tomber sur mon visage avant de l'entendre ricaner.

- « Oh? Cela veut dire que ça t'as plu et que tu te languissais de ma visite? Tu l'as fermé pour ne pas que l'on soit dérangés? Comme c'est émouvant... » fit-il en m'attrapant le menton d'une de ses mains
- « N-non, pas du tout... j-je... je n'avais aucune envie d'être de nouveau humilié... tu me dégoute et ton corps aussi. Je l'ai fermé pour ne pas qu'un sale pervers dans ton genre ne vienne ou que l'on me prenne mes affaires » ripostais-je sans oser lever la main sur lui, m'accrochant au draps. Tandis qu'il souriait sadiquement, je rajoutai d'une voix un peu plus sèche « Je ne sais pas si tu es au courant, mais je suis de corvée... Je voudrais éviter d'aggraver ma situation en arrivant en retard, encore par ta faute ».

Ses paroles relevaient soit du courage, soit d’une profonde inconscience ! Quel petit impertinent… je m’empressais de lui mordre vivement l’oreille, la faisant légèrement saigner.

- De quel droit te permes-tu de me parler sur ce ton ? on dirait que je vais devoir t’apprendre le respect…

J’enfonçais légèrement mes ongles dans ses poignets les faisant saigner. Il gémissait de douleur et tentais de se débattre. Ce spectacle me fit rire. Ne tenant ses poignets plus qu’à une seule main au-dessus de sa tête, je le retournais et le plaquais à plat ventre contre le matelas. Je refermais à nouveau mes mâchoires sur sa chaire. Son épaule, cette fois. Il cria et tenta de nouveau de fuir vainement. J’arrachais alors frénétiquement ses vêtements et attachais ses deux mains jointes aux barreaux du lit avec sa cravate.

Je fis mine de me préparer à mordre le postérieur du jeune garçon crispé de terreur, mais me ravisais. Je remontais doucement mes lèvres sur son flanc jusqu’à son aisselle puis le long de son bras, tandis que le malheureux sanglotais et tremblait.

- Un seul coup de dent à ta gorge me suffirait à te tuer. Un seul coup de dent à tes parties intimes d’infligerait une souffrance impossible à imaginer. Je te conseil vivement de faire preuve de plus de respect et d’obéissance devant moi, à l‘avenir, ricanais-je.

Je remarquais alors son postérieur t l’écartais pour regarder de plus près.

- Un puceau, hein… comme c’est mignon !
Je passais mon doigt sur son entrée. Il sursauta.

- N-non…N-Nooon !!! tenta-t-il de crier d’une voix crispée et étouffée.

Je me mis à rire.

- Je me ferais un grand plaisir à t’inaugurer, dis-je sinistrement.

Puis je le retournais de nouveau. Sur le flanc, cette fois. Admirant son visage emplit de terreur. Je commençais à détacher mon pantalon. Il dut deviner mes intentions car il fit un vif mouvement vers l’arrière. Mais toute résistance était inutile.

- La Fellation ou la pénétration, à ta guise, me moquais-je.

Et, tenant sa tête et ses cheveux d’une main, immobilisant se jambes sous la pression de l’une des mienne, le contemplant de mon air malsain…

J’entrais de nouveau mon membre d’où se dégageait une forte odeur de grenade entre ses deux rose lèvres d’enfant.

Je tournai le regard tandis qu'il approchait son immonde chose de ma bouche, qui à ma plus grande surprise, sentait une odeur de propre... car oui, après ce que j'avais vécu dans le labo, je me suis dis qu'il ne devait pas connaitre l'hygiene...
Reculant légèrement mon visage vers l'arrière, je tentai une nouvelle fois la fuite avant de comprendre que je n'avais aucune chance contre lui, me rappelant que j'étais en compagnie d'un bâtard de vampire.

- - «T-tu... pourquoi tu t'en p-p-prend à moi comme ça ? » dis-je en remettant mon visage près de sa chose visqueuse, ayant peur qu'il la mette ailleurs

Je le vis reculer la tête. Comme je m'y attendais ! Petit froussard d’Hétéro puceau qu'il était... Mais à ma grande surprise, il se rapprocha de nouveau de moi, se qui me laissa sans voix quelques secondes.


- «T-tu... pourquoi tu t'en p-p-prend à moi comme ça ? »

Je souris. C'est vrai ça, la Vidéo aurait pus me suffire pour acheter son silence... Mais j'en voulais plus. Le voir avec son air innocent, apeuré... Il paraissait si pur que j'avais juste envie de le salir. Encore, encore... Toutes les nuits, Toute la nuit. Je le voulais lui en guise de repas. Après cette fois dans le labo, mes autres repas me paraissaient bien fades... Alors que son "goût" à lui était si subtil, raffiné... Aussi enivrant qu'une liqueur.

Je pénétrais alors mon membre dans sa bouche et commençais les vas et viens. d'abord, petit... puis plus ample... Et répondis d'une voix plutôt froide.

-Par ce que j'en ai envie.

Mettant son membre lentement entre mes lèvres, il répondit avec une froideur dont il était seul posséder le secret. Je fermai les yeux, mes lèvres tremblant seules au contact de l'atroce liquide qui coulait a petite goutte de sa chose et m'accrochait à mon draps, cachant comme je pouvais mon corps dénudé. Rah quelle humiliation ! je viens d'arriver et les problèmes commencent! non seulement lui, mais l'autre nain obèse de directeur qui me force a nettoyer sans rraison ! Ils sont trop pauvres pour se payer des femmes de ménages ici?!

Tandis qu'il accélérait ses mouvement, je reculai ma bouche pour respirer, manquant d'air vu à quel point il l'enfonçait.

- « J-je... dépêche-toi, je ne veux pas qu'il me donne plus de travail... » fis-je en essuyant mes lèvres avec mon bras.

Alors que je commençais mon petit plaisir, je sentis une drôle de sensation me parcourir. Un plaisir, une sorte de soulagement, quelque chose de très jouissant... Voir son visage humilié de la sorte, sentir ce plaisir que je lui volais... c'était étonnement meilleur que mes fois précédente. C'était sur : j'avais bien fait de le choisir comme garde mangé fixe.

"J-je... dépêche-toi, je ne veux pas qu'il me donne plus de travail..." glissa-t-il entre deux pénétration de ses petites lèvres roses et baveuse.

Je souris. Je regardais alors son corps qu'il tentait tant de cacher.

- Tu veux que je me dépêche ? très bien.

Je me redressais un peu et m'assis devant lui, le forçant à se mettre à quatre pattes devant mon membre, et balançais les draps loin du lit.
Je me penchais alors et glissais à son oreille, tout en appuyant sa tête pour faire entrer mon membre entre ses lèvres.

- Il va falloir me faire jouir plus vite, alors.

- Il va falloir me faire jouir plus vite, alors.

Je reculai doucement ma tête mais il me forçai a la laissé devant lui, entrouvrant mes lèvres pour y placer une nouvelle fois sa verge dure et je détournai le regard, l'odeur et la vue de cette chose me donnant la nausée.
Je savais évidemment comment m'occuper d'elle, j'étais un homme, mais je n'étais pas capable de faire ne serait-ce le moindre mouvement, même simplement le lécher me dégoutait.

Il remit sa main à l'arrière de ma tête, cette fois avec plus de violence et me guidai ou plutôt m'obligeai a faire ses vas-et-vient.
Je ne me débattais plus, ayant conscience que si je refusais, il prendrait mon corps à la place. Je devais me soumettre si je voulais préserver ce peu d'innocence qu'il me restait, je n'avais aucune envie qu'on vole mon corps, me forcer à lui faire une fellation était ma limite. Et s'il voulait dépuceler un homme, il avait qu'à voir ailleurs.

Il retira sa main, me laissant continuer seul et je stoppai un court instant en desserrant les lèvres en haletant, avant de m’étouffer. Levant les yeux vers lui, je remarquai son regard posé sur moi avec un sourire cruel, toujours le même et donnai un bref coup de langue sur le bout de son membre, avant de le remettre en bouche en baissant la tête, je repris les vas-et-vient en les intensifiant, jusqu'à ce qu'un liquide visqueux et chaud se déversa au fond de ma gorge, m'obligeant à me retirer en toussant.

Il fit enfin quelque mouvement par lui même. Enfin, c'était pas trop tôt ! Mais je le pardonnais vite de son retard, tellement c'était bon... Des mouvement classique, des plus simple. Mais cela faisait tellement longtemps que je devais forcer l'accès que je ne me souvenais même plus de la sensation que cela donnait lorsque quelqu'un d'autre me le faisait. Aussi ne mis-je pas longtemps à jouir dans sa gorge.

Il se retira brusquement. Toussa...s'étouffant. Cela me fit sourire. J'attendis qu'il reprenne son souffle et le tirais par la bras pour le faire tomber à plat ventre devant moi.

-Et bien, plutôt pas mal pour un premier essai... Dis-je.

Je pris son menton entre mes doigt et relevais son visage, approchant mon visage du sien.

-Mais e m'attend à mieux quant à la prochaine fois.

Je souris. Car oui, c'était sur. Je reviendrais très bientôt dans ses draps, de grès ou de force.

-Et bien, plutôt pas mal pour un premier essai... Mais je m'attend à mieux quant à la prochaine fois.

Je détournai le regard, écoeuré et le posai sur le réveil posé sur ma table basse. J’étais en retard, bien évidemment, je me doutais que ça se serait arrivé. Je me relevai en prenant la direction de l’évier installer dans la chambre, me brossant les dents une dizaine de fois pour enlever ce gout immonde qu'il avait vidé.

J'ignorai sa présence le temps de prendre des habits propre dans mon armoire et de m'habiller rapidement, n'ayant pas envie d'entendre les sermons de l'autre lutin.

- « Maintenant que tu as eu ton petit plaisir de tafiole, tu peux déguerpir de ma chambre » lui lançai-je tout en nouant mes chaussures.

Je contemplais son air dégoûté et peut-être encore un peu effrayé. Il s'habilla sans gène devant moi.

- « Maintenant que tu as eu ton petit plaisir de tafiole, tu peux déguerpir de ma chambre »

Alors il essayait encore de se rebeller... Comme c'était mignon, ce petit suicidaire ! Il voulait vraiment que je le ramone jusqu'à se qu'il soit complètement Livide ! C'est d’ailleurs peut-être se que j'allais faire... Mais je voulais jouer encore un peu avec lui ; et ses douces lèvres qui serrais si agréablement mon membre chaque fois.
Alors qu'il se dirigeait vers la porte et qu'il commençait à l'ouvrir, je bondis du lit et arrivais derrière lui, donnant un coup violent dans la porte pour la fermer. Je posais ma main sur sa nuque et parlais doucement dans son oreille.

-"T'ai-je autorisé à me laisser en plan ?" dis-je tout en caressant légèrement sa nuque dénudée.

Je plongeais alors doucement le bout de mes crocs dans son fin cou : juste assez pour faire perler son délicieux et si bouillant sang...

Et m'en nourris avec délice.

Je tressaillis au contact de ses doigts, fermant les yeux sous la douleur déchirante à mon cou. C'était une sensation que je haïssais, je ne supportai pas d'être un faible, je ne voulais pas être rabaissé et surtout humilié, j'étais quelqu'un de trop fière mais j'avais peur... peur d'un petit homo qui se croyait tout permis, mais qu'est-ce que je suis devenu ?! Je me sentis même pire que faible, la porte qu'il venait de claquer si fort et la morsure douloureuse qu'il m'avait infliger me figea sur place, le seul exploit fût que je réussi à ne pas fondre en larme, bien que l'envie de me lamenter et maudire son existence me rongeait de l’intérieur.

Alors qu'il se nourrissait de façon assez morbide, je pris conscience de la piteuse situation que je vivais...
Je n'en étais qu'à mon premier jour de cours, je ne connaissais personne et même en dehors de ce lycée, je suis tellement indifférent que je n'ai pas vraiment d'ami sur qui compter... qui diable pourrait m'écouter? Je n'avais personne envers qui me confier, de plus pour dire quoi? "Oh au fait, en cours j'ai connu un vampire... il m'a forcer à lui faire une fellation, c'était répugnant !"... Sérieusement, même ce type fan de pokémon se moquerait de ma tronche.

Je l'entendis enfin se détacher et prenant mon courage à deux mains, je murmurai tête baissée, touchant les petites plaies sanguilonentes dans mon cou:

- « Laisse-moi seul... tu as fini non? »


Seul... ce mot résonnait dans ma tête, je sentis comme un poids au coeur...Je m'avais imposé ce style de vie à ne m'attacher à personne, trouvant le monde autour de moi bien immature... Dix-sept longues années à errer sans rien connaitre de l'amitié, ni ce que les jeunes "normaux" aimaient faire, avais-je au moins une fois dans ma vie réfléchit à essayer de vivre comme eux plutôt qu'une vie dictée? Je n'en vois pas l'utilité, ma vie me plaisait... mais cette nuit, je me sentis égoïste, j'étais mal... et je souhaitais avoir quelqu'un qui m'écouterais, voir arriverait à me consoler. Mais je ne pouvais compter sur personne, je devais affronter mes problèmes seul, car ma fierté est bien trop grande pour que j'avoue la vérité à ma famille, je serais vraiment la honte de celle-ci.
Mais surtout, je ne voulais pas inquiéter la femme qui m'avait mise au monde, ni la décevoir. Apprendre que son pauvre fils a été forcé de faire ce genre de chose...Non, c'était impensable que je lui dise, jamais. Autant garder le poids pour moi et en mourir écrasé plutôt que devenir la honte de la famille et déprimer mère.

\o/ enfin répondu